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mardi 28 août 2012

Auprès de ma blonde



Il a fallu plus de cent ans
Pour que ma belle au bois dormant
Oublie l’espace d’un instant
Ses rêves de prince charmant

Moi qui ne suis ni chevalier errant
Ni troubadour, ni poète vraiment
Qu’avais-je de plus qu’un passant ?
Mais l’amour s’en allait chantant :

“ Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”
“ Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”

Qu'avais-je de plus qu'un passant
Trafiquant d'ombre et de lumière
Sur des chemins éblouissants
Quand le soleil tombe en poussière

Sur le miroir tranquille d'un étang
Elle aimait voir nager les cygnes blancs
En écoutant danser le vent
Dont l'écho s'en allait chantant :

 Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”
“ Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”
Mais l'écho s'est perdu pourtant
Dans le lointain de mes vingt ans
Et le tambour de Cupidon
Ne battait plus dans mes chansons

Et voilà qu’un gosse joufflu, têtu
Sans rien dire a remis la main dessus
Voilà que soudain deux passants
On repris la route en chantant

“ Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”
“ Auprès de ma blonde je m’endors
Je fais la nique à la mort ”
Charles Valois Août 2012